Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
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a_symétrie — 42 démesures la fin des ombres l’aube la toujours neuve querelle d’oiseaux un jardin s’éveille mais quelle fin à la porte qu’on ouvre ici même parmi les lierres et les ronces sans savoir ni connaître ce qui a lieu.
Image personnelle
Une feuille tombe jusque dans l'eau étoilée de vie, l'arbre pleure et compte ses jours les lambeaux d'ombre s'affaissent sous le poids de la lune, le cœur noué par les herbes folles, névrose nocturne elle glisse dans un trou l'écho se fait ici traînée...
mue sans cesse par l’aube muette la voix cassée comme augurale retourne le silence de plomb d’une pierre à l'autre, cette autre chair de mots où se prend un peu de jour encore entre les mains, entre mes mains, ce rien que la lumière entoure, à travers...
Le mot qui te manque, Béatrice Libert Quel mot te manque à la jointure du soir ? Celui où prendre appui ? Où perdre nuit ? […] As-tu prononcé les mots qu’il fallait ? Alors quel est celui qui te manque à la jointure du soir et dont tu ne sais rien ? […]...
Si gammalphabets était... ... une couleur , ce serait l'anthracite. ... une saison , ce serait l'hiver, mais un hiver rigoureux et enneigé, de ceux qui ont le pouvoir de figer le temps dans des tons gris et bleutés. ... un lieu , le fjord de Tracy Arm...
Lecture du poème a_symétries - 25. J'ai choisi de lire certains vers à voix basse, et d'autres à voix haute, en effet, on peut penser que rayer les mots, c'est les réduire au silence, mais bien au contraire, c'est les mettre en valeur. ourceimage
si la clarté vole - fine lumière comme la chape de brume sur le ruisseau mousse - la rocaille nue souplesse enfumée la terre humide voit les denses danses les ballets irréels qui aspirent l'aube humide
Dilatation du poème a_symétire - 16 on ne voit plus rien l'ombre a recouvert ses songes de la rive glissante rien que fleuve une eau noire emportée vacarme obscur sans reflets ni lumière sa nuit seulement source image : http://pixabay.com/static/uplo...
"que la langue soit celle cela qui te brûle — le feu indivis parsemé éclaire la nuit (...)" Jean Yves Fick Que les mots existent, existent, vivent et te fassent vivre. Certains et leurs charges émotionnelles propres te brûlent. Laisse les être, où ils...
Bannière du site de Jean-Yves Fick
Si je devais renommer le recueil numérique Gammalphabets de Jean-Yves Fick, je pense que je choisirais Voix du Jour . C'est simple, oui. Mais je pense que ça correspond tellement au principe du recueil de Jean-Yves...
Dans formes de peu - 103, Jean-Yves Fick écrit : " le ciel désert enfin ", voulant proposer un holorime, j'ai joué avec les sonorités et finalement, un poème est arrivé : le "si elle" des errants feint il feint de connaître leur futur il feint de leur...
au bout de l’abrupt [...] le haut vol des ombres le bruit sourd des chutes [...] et rien pour entendre la chaleur déserte du vent [...] Vision des mobiles errants — 137
source image : capture d'écran de la bande annonce du film La Promesse d'une vie de...
a_symétrie-23 : Quand je lis ce poème, cette vision m'apparaît clairement, je vois un désert aride, sous un ciel bleu. Au loin des dunes de sables que les derniers rayons du soleil viennent réchauffer avant de laisser place à la nuit. Source image
Inspiré par le monostiche 40 [ didascalie-ville 2] de Jean-Yves Fick « Tout vibrionne la ville phosphorescence. » A mesure que la Terre se détache à regret du Soleil, une atmosphère singulière s'installe. Les cafés flamboient comme des guirlandes, les...
La forme d'écriture des poèmes de Jean-Yves Fick est très spéciale. En effet, on peut voir la démarche de l'auteur puisqu'il écrit l'intégralité des phrases qu'il a voulu mettre pour confectionner son poème : " (...) porte les nuages - les nuages portent...
a_symétrie – 8 Je préfère ce poème à tous les autres parce que, avec sa vision sombre et pourtant trouée de lumière de la nature, il me rappelle la Bretagne et surtout la Bretagne à l'époque de la Toussaint : les « nuées grises », les « brumes » où scintille...
Si le recueil numérique de Jean-Yves Fick était ... * un lieu : une prairie * un monument : Le Colisée * une saison : la fin de l'hiver * un mouvement pictural : l'impressionnisme
Étang de nénuphars II - Claude Monet (1899)
* un animal : une mésange *...
Votre recueil est dominé par les éléments et la Nature. L'eau et le feu m'ont frappée en particulier. Peut-être fais-je erreur mais aucun de vos poèmes ne se déroule en milieu urbain. Détestez-vous les villes ? Ne les jugez-vous pas peu propices à, si...
Transformation de l' a_symétries – 12 en prose - en italique : éléments ajoutés Même mêlée de printemps, la pluie grise, toute empressée d'attendre, comme sur un seuil - l'improbable - l'écho sans sonorité des arcs-en-ciel aux galbes lointains, et la...