Ce blog est un espace de lecture et d'écriture, de création et d'échange, autour de la littérature. Il est l'oeuvre de Premières du Lycée de l'Iroise à Brest (France) et d'élèves apprenant le français au Liceo Cecioni à Livourne (Italie) dans le cadre d'un projet eTwinning. "Ecrire ne saurait être qu'un acte de fraternité avec la poésie de ses semblables" (Georges Perros)
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La pensée rayonne par la rage, verbalise à l’infini , cadavre ambulant. L’impossibilité d’être , comme contre un mur. Je suis , l’un après l’autre, machine de parole . Et le problème dit : « va-t-en dans peu importe ». Nous sommes, si tu veux pas, morts....
Et là hier tu vois, tu vois, on a pris le bateau tous ensemble. Non même qu'il manquait Jean. Pi Jean il est monté comme ça sur le toit de l'avion en sautant en parachute sans même se fracturer le crâne. I voulait faire le malin tiens. Et là après aujourd'hui...
(de la prose aux pseudos vers) Il n’y a rien de pire que les choses qui nous tiennent à cœur C’est comme si on nous amarrait C’est comme si le corps était notre amarre Mais qu’on ne pouvait plus se barrer On ne peut plus que couler dedans « nous » Pourtant...
lien « La ville est un trou », le premier poème du recueil éponyme, est celui que je trouve le plus marquant. Même s’il faut s’accrocher pour le lire et arriver au dernier mot sans avoir balancé le recueil auparavant (impression personnelle). Impression...
Si ce recueil n’était pas… Un fruit ? - Un CITRON RONCHON , ce ne serait pas. Si ce recueil n’était pas… Une couleur ? - Un GRIS AMER, c’ne serait pas. Si ce recueil n’était pas… Un paysage ? - Les COLLINES ORDURIERES D'UNE DECHETERIE A CIEL OUVERT ,...
lien Martèlement oblique de la pluie sur la voix* publique *la faute est judicieusement voulue, pour une fois. Vaguement issue de l‘espèce des anacoluthes dans la famille rhétoriqueuse.
Charles Pennequin joue avec la longueur des phrases. Il écrit de long poèmes avec de petites phrases, ou bien de longs poèmes avec une seule tirade. Il ralonge celle-ci avec des répétitions, ce qui donne de l'essort, de la vivacité à son écriture. C'est...
"Lavage de cerveau " Si ce recueil devait changer son nom, je choisirais ce titre car même à la première lecture, j'avais cette impression d'étre a l'intérieur de son esprit ou tous se mélange,se croisent...
Et pourquoi se taire.Et pourquoi je me tairais . Et pourquoi je me tairais pas . Et pourquoi j'ai intérêt a me taire. Pendant qu'on parle . Pendant qu'on papote . Pourquoi je me tais pendant qu'on papote. Une allitération rugueuse en R Une jolie anaphore...
La poésie de monsieur Pennequin, c’est... manger , mâcher , mâchouiller , mastiquer les mots autour de soi, pour les restituer* sur le papier. * euphémisme poli.
Si ce recueil était un gateau, ce serait un gateau au chocolat au coulis caramel avec un nappage chocolat blanc Si ce recuril était un un lieu, ce serait à la sortie d'un Bar après une nuit de débauche Si ce recueil était une date, ce serait 1969 au début...
p.30 Nous sommes les génies du siècle. Notre présent est parlant. Notre présent parle. Nous sommes les génies du siècle où nous parlons tous. Nous sommes tous des génies. Nous sommes du siècle. La science est là, la parole avec. Nous parlons avec des...