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Publié par Antoine

Il y a le paysage qui se défile

Il y a ce souffle qui  coupe les mots

Il y a ces marmots qui crient, rient, crient

Il y a ce cri muet du fond de moi

Il y a ce bonheur d’être avec toi

Il y a cette route, longue, dure, si belle

Il y a ton essence, partout

Il y a cette terrasse, complice muette

Il y a ma joie que tu entends

Que tu reprends quand il est temps

Il y a cette odeur, musc sapin chauffé fumé

Il y a cette plage que je n’ai pas vue

Il y a ces nuits chaudes comme ton souffle sur ma nuque

Suaves comme ton goût sur mes lèves

Il y a les pieds rieurs, noirs de bonheur poussiéreux

Il y a les yeux, tes yeux clos qui me suivent

Il y a ce vieil homme au cigare je l’envie et le plains

Il y a mes contes dans ma poche

Il y avait.

Je reviendrai, tu seras là, à attendre.

 

 

 

 

Hypotextes : Rimbaud - Apollinaire - Guillevic - Aragon 

 

 

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