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Art - Botticelli : La naissance de Vénus
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Alessandro di Mariano di Vanni Filipepi, dit Sandro Botticelli, fut l'élève de Fra Filippo Lippi et grand ami d'Antonio del Pollujuolo. Il peint en 1484 La Nascita di Venere (La Naissance de Vénus), qui est une de ses plus grandes oeuvres. Le tableau est actuellement exposé au musée des Offices de Florence. Il est peint à selon la technique de la tempera sur toile, et mesure 172,5 cm sur 278,5 cm. Elle regroupe des sujets religieux et mythologiques. Mais cette peinture est principalement une allégorie : La Vénus de la mythologie, sous sa forme sortie des eaux.
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Il s'agit donc de Vénus. Botticelli s'est inspiré de Simonetta Vespucci pour la représenter. Elle se trouve debout dans la coquille d'un coquillage au dessus de l'eau, et est entourée de plusieurs personnages. A gauche, se trouvent deux divinités des vents (Zéphyr et Chloris). A sa droite, on retrouve une Heure, un personnage feminin qui essaie de la couvrir d'un voile rose à fleurs pour éventuellement cacher la nudité de Vénus. La position de cette dernière rappelle la Vénus médicéenne, sculpture que les Médicis ont permis à Botticelli d'étudier avant de commencer sa peinture. Une pluie de roses accompagne la déesse de l'amour.
Regardez bien, la longueur artificielle de son cou, la chute excessive de ses épaules et l'étrange façon dont son bras gauche est relié au corps.. Maitenant vous voyez ses défauts ? La Vénus n'est pas si parfaite que ça !
Les couleurs qui la composent sont dans la majorité pâles, froides, voire ternes et sont accompagnées de quelques dorures.
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VENUS NOUS PARLE !
Yo ! Il fait trop froid ici c'est affreux.. Ca fait 527 ans que je me caille dans cette saleté de coquille ! En plus, l'autre idiot à ma droite me souffle dessus, du coup mes cheveux vont dans tous les sens ! C'est une catastrophe, j'ai vraiment honte. Mais vous savez, avant d'arriver dans ce tableau, j'étais resplendissante. Mes cheveux étaient brillants, ma peau nette et lisse, et maintenant .. Mon dieu. Je ne veux plus approcher un miroir. J'essaie tant bien que mal de cacher ce qu'il me reste de pudeur ... Mais comme vous le voyez ce n'est pas très réussi, et ça ne va pas en s'arrangeant. Et puis, tous les gens qui viennent me voir semblent soit être déçus par ma froideur, soit me reluquer d'un air vicieux... C'est assez dur comme situation, croyez moi. Bon, il faut que je me justifie quant à ma façon de me tenir.. Quoi ? Mes épaules, vous n'avez pas remarqué ? J'en ai plus, ou du moins elles s'affaissent de manière effroyable... Et ... mon bras gauche est planté derrière mon dos. Il a pas géré, le bon Botticelli, hein ! En réalité, je suis debout ici depuis cinq interminables siècles.. Mon mal de dos m'oblige à me voûter. Je n'en peux plus. Et la rousse à ma droite, je lui ai jamais parlé à celle-là, je sais même pas ce qu'elle fait là, mais j'ai l'impression qu'elle me regarde. Elle est arrivée il y a 200 ans, je crois qu'elle s'est barrée du tableau d'à coté... Et depuis tout ce temps, elle est bloquée là, à me fixer sans cesse. Elle m'angoisse ! Et puis, "La magnifique Vénus" dit on. OK, avant j'étais une bombe. Mais, maintenant je pourris dans un coquillage. Et je pense que plus le temps passera, plus je deviendrai moche .. A mon plus grand désespoir. Moi, "La Vénus", comme ils disaient tous, je me retrouve coincée dans un tableau "de maître". Quand j'étais encore dehors, je séduisais tout le monde. Haaa la belle époque ! Mais maintenant, c'est fichu. Je suis condamnée à rester moisir ici ... Pitié, aidez moi à sortir d'ici !