Vision - Into the Wild de Sean Penn
INTO THE WILD - Voyage
au bout de la solitude et de la nature
"Depuis deux ans, il marche sur la terre. Pas de téléphone, pas de piscine, pas d'animaux de compagnie, pas de
cigarettes. Liberté ultime. Etre un extrémiste. Un voyageur esthète dont le domicile est la
route. Echappé d'Atlanta. Tu n'y retourneras pas parce que "l'Ouest est ce qu'il y a de mieux". Et maintenant, après deux années de déambulations c'est l'aventure finale, la plus grande. La
bataille décisive pour tuer l'être faux à l'intérieur de soi et conclure victorieusement le pèlerinage spirituel. Dix jours et et dix nuits de trains de marchandises et d'auto-stop
m'amènent dans le Grand Nord blanc. Il ne sera plus empoisonné par la civilisation qu'il fuit et il marche seul pour se perdre dans la nature."
Alexandre Supertramp, mai 1992.
(Into the Wild de John Krakauer)
Alexandre Supertramp, mai 1992.
(Into the Wild de John Krakauer)
J'aimerais associer à la séquence un film que j'ai vu dernièrement, INTO THE WILD de Sean Penn,
adaptant magistralement au cinéma le livre pareillement intitulé de John Krakauer, retraçant l'histoire authentique de Christopher McCandless, un jeune américain ayant quitté la vie civilisée
pour la vie sauvage.
Christopher McCandless a 22 ans, un diplôme assorti de résultats ouvrant Harvard, un avenir sans surprise, une ligne droite dans le futur.
Une ligne déviée par le feu de l'idéalisme absolu, une ligne brisée par la soif de liberté sans limites, qui coulent tous deux dans ses veines. Il plaque tout du jour au lendemain et prend la route de l'Ouest américain.
Des eaux désertiques du lac Mead à celles tumultueuses du Colorado bleu, en passant par les côtes turquoises du Pacifique et leurs forêts émeraudes de séquoias géants, traversant les immenses champs dorés du Dakota, il croise sur son chemin des gens qui façonnent sa vision de la vie.
Au bout du voyage, le choc avec la Nature pure et dure : l'Alaska et son coeur de glace.
"Le cours de sa vie s'inversa comme s'inverserait celui d'un fleuve, coulant soudain vers sa source."
"Il avait consacré quatre ans à l'absurde corvée d'obtenir son diplôme. Il s'émancipait à présent de ce monde d'abstraction, de fausse sécurité, de famille et de matérialisme. Toutes choses qui le coupaient de sa vérité."
Christopher McCandless a 22 ans, un diplôme assorti de résultats ouvrant Harvard, un avenir sans surprise, une ligne droite dans le futur.
Une ligne déviée par le feu de l'idéalisme absolu, une ligne brisée par la soif de liberté sans limites, qui coulent tous deux dans ses veines. Il plaque tout du jour au lendemain et prend la route de l'Ouest américain.
Des eaux désertiques du lac Mead à celles tumultueuses du Colorado bleu, en passant par les côtes turquoises du Pacifique et leurs forêts émeraudes de séquoias géants, traversant les immenses champs dorés du Dakota, il croise sur son chemin des gens qui façonnent sa vision de la vie.
Au bout du voyage, le choc avec la Nature pure et dure : l'Alaska et son coeur de glace.
"Le cours de sa vie s'inversa comme s'inverserait celui d'un fleuve, coulant soudain vers sa source."
"Il avait consacré quatre ans à l'absurde corvée d'obtenir son diplôme. Il s'émancipait à présent de ce monde d'abstraction, de fausse sécurité, de famille et de matérialisme. Toutes choses qui le coupaient de sa vérité."